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L’occupation du sol dans la zone d’étude, évolue perpétuellement. La végétation ligneuse, composante environnementale qui stabilise les écosystèmes demeure en régression au profit des activités des populations (humaines et animales) et de la dégradation des terres. Les facteurs de la dynamique des ressources sont anthropiques mais aussi climatiques. Les principales formes d’exploitation des ressources naturelles par l’Homme sont entre autres l’agriculture, l’élevage, l’exploitation forestière (bois d’énergie et de services). La pluviométrie, de par l’insuffisance de sa hauteur, constitue le potentiel facteur climatique qui influence l’occupation des sols. En effet, la zone d’étude appartient aux régions exposées aux changements climatiques et ne possède aucune forêt classée. Ces caractéristiques réconfortent l’opinion selon laquelle la dynamique ou la dégradation des écosystèmes serait plus d’ordre climatique qu’anthropique. Les paysans perçoivent la dynamique de l’environnement local ainsi que le changement climatique. Ainsi, des efforts de sensibilisation en vue de l’adoption de techniques de gestion de l’arbre et de la fertilité des terres, ont été consentis, notamment les actions de Conservation des Eaux et des Sols (CES) ou de Défense et Restauration des Sols (DRS). C’est ainsi que des sites à vocation sylvopastorale, ont été aménagés. Les sites aménagés offrent des services écosystémiques dont les services d’approvisionnement sont les plus perçus sur le terrain. L’étude a révélé que l’aménagement a permis le dépôt de particules de sol. Cette sédimentation a favorisé la formation d’un support édaphique pour la végétation, particulièrement pour les espèces herbacées. Avec le retour de la végétation, la population arrive à s’approvisionner en bois de service et d’énergie et en fourrage pour le bétail.